Dimanche passé, le match de la Coupe du monde de football s’est soldé par une victoire marocaine contre l’équipe belge (2-0). Quelle qu’en eût été l’issue, la police belge était sur les dents, la communauté marocaine de Belgique ayant introduit une tradition festive de vandalisme et d’agressions en cas de victoire ou de défaite.
Bruxelles, Anvers, Charleroi et d’autres villes ont effectivement été saccagées par des supporters marocains pourtant réputés sobres comme des chameaux. Le drapeau belge d’un particulier, hissé sur le balcon de son appartement, a été arraché sous les applaudissements et les cris de joie, une image qui en dit long. Car même s’il s’agit de foot, la préférence des binationaux belgo-marocains ne fait aucun doute et l’on peut se demander à qui irait leur virulence en cas de conflit, sans risquer de se tromper quant à la réponse. Comme d’habitude, les édicules urbains ont été démolis, avec une nouveauté – il faut bien vivre avec son temps ! – l’incendie des trottinettes électriques qui jonchent dorénavant les trottoirs. Les vaillants supporters ont également agressé journalistes et policiers et, bien entendu, incendié les véhicules qui trainaient par là, les étourdis. Entre paralysie de la ville et dégâts onéreux, les Belges nettoient et appellent à des sanctions. Via tweeter, le Vlams-Belang, étiqueté extrême-droite, rappelle aux arracheurs de drapeaux belges qu’ils ne doivent pas « hésiter à partir » et souligne, pour ceux qui n’en seraient pas encore aperçus, que « Nous avons un problème marocain ».
Dès lors, pour la RTBF, peu encline à fustiger les exactions quand elles proviennent des communautés immigrées, mais très sourcilleuse quant au retour de la bête immonde, le vrai danger a été identifié : c’est l’extrême-droite. Sans eux, nous vivrions dans un pays de Cocagne où les matchs se dérouleraient dans une franche cordialité baignée de rivières de vin et de miel.